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3 août 2020 - 4 Minutes Temps de lecture

La durabilité, en anglais ‘sustainability’, est un thème au centre de toutes les conversations. Et à raison ! Mais où situer l’In-Home Advertising dans ce débat ? Est-ce qu’envoyer un direct mail est plus nocif pour le climat qu’envoyer un e-mail ? Pas forcément ! Nous vous disons volontiers pourquoi. Le cycle d’un Direct Mail est connu de tous. Cela débute par une idée de communication, qu’on imprime, qu’on dépose à la poste puis qui est distribué chez les gens. Est-ce que tout cela n’est pas un peu dépassé à notre époque ? À l’heure où l’on peut envoyer un e-mail en deux temps, trois mouvements à son destinataire ? Mais savez-vous ce que nécessite en réalité l’envoi d’un e-mail ? Pour répondre à cette question, il importe de ne pas comparer uniquement le Direct Mail et l’e-mail, mais de considérer le contexte plus large. Nous vous proposons de passer celui-ci en revue avec nous.

Les e-mails sont-ils réellement meilleurs pour l’environnement ?

Nous savons tous qu’envoyer un e-mail consomme de l’énergie. L’appareil à partir duquel l’e-mail est envoyé est généralement pourvu d'une batterie ou est raccordé au réseau d’électricité. Mais ça ne s'arrête pas là. Les antennes GSM, les modems et les serveurs doivent fonctionner quasiment en continu. Or, ils consomment non seulement beaucoup d’électricité, mais ils contiennent aussi des matières premières qui ne sont pas toujours durables. Les appareils numériques sont ainsi constitués de plastique et de verre, mais aussi de cobalt, de cuivre, d’aluminium, de palladium, d’argent et d’or. Les mines dont sont extraits ces matériaux prêtent quelque peu à controverse. De plus, le recyclage de ces appareils n’est pas encore au point. Les dispositifs électroniques usagés se retrouvent bien souvent à des milliers de kilomètres. Et il est un fait que les appareils électroniques sont rapidement démodés, ce qui engendre d’énormes montagnes de déchets.

Qu’en est-il des Direct Mails ?

La première question est logique : quid du papier et des arbres dont il est fabriqué ? Premièrement, la majeure partie de la production de papier européenne est recyclée ou est issue de forêts gérées de manière responsable. L’écolabel de l’UE ou les certificats FSC ou PEFC montrent la voie à suivre à cet égard. Deuxièmement, pour la production de papier, l’on utilise surtout des restes tels que la sciure d’autres produits du bois (meubles, etc.). Il faut encore ajouter à cela le bois issu de l’élagage ou d’arbres à croissance rapide. En ce qui concerne l’imprimé proprement dit, la plupart des imprimeries travaillent déjà avec des presses moins énergivores, des encres biologiques et des systèmes d’ancrage économes. Le tri et la distribution des Direct Mails constituent le point suivant de notre liste. Là aussi, des efforts sont consentis, notamment par bpost. Depuis cette année, notre entreprise compense les émissions de CO2 liées à la distribution des campagnes de Direct Mail. Nous collaborons à cet égard avec notre partenaire CO2 logic. Pour chaque Direct Mail expédié, nous finançons un projet pour le climat qui vise à réduire les émissions de CO2 au niveau mondial. En 2020, cela concerne un projet de distribution d’eau potable au Rwanda.

Le secteur postal en premier de cordée

En 2008, l’International Post Corporation et 19 de ses membres actifs partout dans le monde – dont bpost – ont résolument opté pour un ‘Environmental measurement and monitoring system’ (système de mesure et de contrôle de l’environnement). Dans quel but ? Réduire la part du secteur postal dans le réchauffement de la planète. Comment ? En déployant une approche commune pour limiter les émissions de CO2 et en renforçant la sensibilisation à cette thématique. Depuis, plus de 17,2 millions de tonnes de CO2 ont été « épargnées ». Cela signifie que grâce aux efforts du secteur, les émissions de CO2 ont diminué à concurrence de 17,2 millions de tonnes. Cela équivaut aux émissions de CO2 de 2 millions de ménages. Dans le cadre de cette démarche, on se concentre particulièrement sur la réduction du recours à des carburants fossiles en misant sur des carburants alternatifs ou des sources d’énergie renouvelables. L’on diminue également la consommation d’électricité. La consommation électrique des 19 participants au projet a baissé de 1,67 terrawatt/h depuis 2008. À titre de comparaison : cela correspond à la consommation électrique de la ville de Bonn sur toute une année. Soit après conversion : plus de 2 millions de tonnes de CO2. « Le secteur postal a fait preuve d’un grand leadership en adoptant une approche commune pour réduire son empreinte CO2. Il a non seulement atteint ses objectifs plus tôt que prévu, mais va encore un peu plus loin en les alignant sur les Objectifs de développement durable des Nations-Unies. Nous sommes convaincus que c’est la bonne façon de procéder et nous encourageons les autres secteurs à suivre cet exemple ». Patricia Espinosa, Executive Secretary, United Nation Framework Convention on Climate Change.

Pas une question de ou-ou mais bien de et-et

Comme déjà signalé, le contexte du direct mail et de l’e-mail est important pour déterminer le facteur de durabilité. Et cela va au-delà de la production. L’usage qui est fait de ces deux médias aide aussi à définir s’ils sont durables ou non. C’est ainsi qu'un direct mail a en général plus d’impact qu’un e-mail. Il y a aussi énormément de spams qui sont envoyés, alors qu’un Direct Mail est généralement bien ciblé. Quoi qu’il en soit, il est toujours recommandé de bien réfléchir au média et à l’effet escompté. Pourquoi ne pas envoyer d’abord un petit e-mail puis une carte postale en guise de suivi ?